Les demandes de crédits immobiliers suivent le rythme du coronavirus
La crise liée au coronavirus a un impact considérable sur le nombre de nouveaux prêts hypothécaires. Après l’année record 2019, le nombre de demandes avait baissé de manière drastique, mais il s’est redressé lors des assouplissements en été. Maintenant que le 2ème confinement est déjà en cours depuis un certain temps, ce nombre a baissé à nouveau.
-40% au mois d’avril
En 2019, tous les Belges ensemble avaient contracté presque 310.000 crédits hypothécaires, pour un montant global de plus de 42 milliards d’euros (hors refinancements). Cette année record était due en partie au grand nombre d’achats effectués en fonction du bonus logement flamand, qui a été supprimé à partir du 1er janvier.
Même avant l’impact de la crise liée au coronavirus, une légère chute avait déjà eu lieu en janvier. Jadis, nous avions demandé 13,79% de prêts hypothécaires en moins que durant le même mois de l’année précédente.
Ensuite, ce pourcentage est resté stable durant un certain temps, suite à quoi il s’est entièrement effondré au mois d’avril 2020. A ce moment-là, le nombre de demandes de crédits immobiliers avait baissé de 39,82% par rapport au mois d’avril 2019. Incontestablement, ceci était dû au premier confinement. La combinaison des visites immobilières interdites, du nombre réduit d’agences bancaires accessibles et des actes notariés reportés s’est avérée néfaste pour le marché de l’immobilier.
Une relance lors des assouplissements
Cet été, les assouplissements n’ont pas raté leur effet. Les Belges étaient impatients de réaliser leurs rêves immobiliers et ont introduit 24,13% de demandes en plus que l’année précédente. Cette tendance s’est poursuivie durant le 3ème trimestre. En octobre, il était à nouveau question d’une baisse (de 25,66%). Ceci peut s’expliquer en partie par le manque de clarté au sujet des visites immobilières.
Finalement, les débats intenses entre le secteur de l’immobilier et les autorités compétentes ont mené à une décision bien claire. Les visites immobilières peuvent uniquement avoir lieu s’il n’y a personne d’autre dans la propriété que le candidat acheteur ou le candidat locataire. L’agent immobilier, les vendeurs et les bailleurs doivent donc attendre dehors jusqu’à ce que la visite soit terminée. En outre, malgré ces mesures plus strictes, il est encore toujours possible de signer un acte chez le notaire.
Le nombre de transactions immobilières est à la hausse
En ce qui concerne le nombre de crédits immobiliers accordés, le niveau de 2019 n’a jamais été dépassé en 2020. Toutefois, l’impact du nombre croissant des demandes durant le 3ème trimestre s’est traduit par un montant global des crédits qui s’élevait en octobre à 6% de plus que l’année précédente. En outre, selon le Baromètre des Notaires, durant le 3ème trimestre, le nombre de transactions immobilières a augmenté de 11,6% par rapport à l’année précédente, après avoir connu une baisse de 15,9% durant le 2ème trimestre.
Les prêts deviennent de plus en plus avantageux
A leur tour, les taux ont prolongé la tendance à la baisse de 2019. Au début de cette année-ci, le taux d’intérêt moyen pour un prêt hypothécaire d’une durée de 20 ans avec un apport propre d’au moins 20% s’élevait à 1,65%, selon le Baromètre des taux d’Immotheker. Début décembre, il s’élevait encore à 1,24%. En pratique, on peut trouver des taux encore plus bas. Les offres partagées par les acheteurs potentiels sur Guide-epargne.be ont démontré que les taux hypothécaires auxquels des conditions similaires sont liées, se situent de plus en plus souvent en dessous de la limite de 1%, avec des pics absolus de 0,82% et même de 0,76%.
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