Les travaux de rénovation: optez-vous pour un crédit hypothécaire ou pour un prêt rénovation?
Souvent, des frais élevés sont liées aux rénovations. En contractant un prêt, vous pouvez réduire la pression financière. Mais quelle est la meilleure démarche: reprendre de tels frais dans votre crédit logement ou contracter un prêt rénovation?
Déterminez d'abord votre budget
Tôt au tard, ceux qui possèdent une maison, devront effectuer des travaux de rénovation. Après un certain temps, la salle de bain ou la cuisine devra être rénovée. En général, les vieilles maisons sont mal isolées. Dans ce cas, vous avez plutôt intérêt à rénover votre maison pour éviter des factures d'énergie trop élevées.
Lorsque vos projets de rénovation se concrétiseront, vous voudrez savoir quels frais y seront liés. Dès lors, vous devrez d'abord déterminer votre budget. Un bon conseil pour les débutants: tous ceux qui ont déjà effectué des travaux de rénovation, confirmeront qu'il est fort probable que vous dépasserez le budget prévu. Pour être sûr(e), mieux vaut ajouter une marge de 5-10 pourcent aux frais estimés.
Dès que vous aurez déterminé votre budget, vous devrez vous concentrer sur votre prêt. A ce niveau, vous aurez plusieurs options.
Option 1: Optez pour un prêt rénovation distinct
La première option consiste à contracter un prêt rénovation distinct. Ici, la flexibilité constitue l'avantage principal. Aucune garantie n'est requise et le traitement administratif s'effectue rapidement. Vous n'avez pas besoin de notaire. En outre, en pratique, vous pourrez plus facilement obtenir un prêt rénovation qu'un crédit hypothécaire.
Toutefois, il y a aussi un inconvénient considérable: le taux d'intérêt d'un prêt distinct est plus élevé que celui d'un crédit hypothecaire. Un exemple: si vous contractez un prêt rénovation auprès de KBC ou de Belfius, pour un montant de 15.000 euros à rembourser en deux ans, le taux s'élèvera à 2,70 pourcent. Souvent, les banques appliquent un montant maximal pour le prêt. Cela pourrait vous poser problème si vos travaux de rénovation coûtent plus cher.
Option 2: Réutilisez votre hypothèque
Une autre possibilité consiste à revoir votre crédit logement actuel et y reprendre les frais de rénovation. Surtout pour les montants plus élevés, ce système peut être plus intéressant à condition que vous ayez déjà remboursé une partie de votre prêt hypothécaire en cours et que votre capacité de remboursement soit suffisante pour emprunter plus.
Ce système, comment fonctionne-t-il concrètement? Si vous payez tous les mois le même montant pour rembourser votre crédit logement, vous paierez beaucoup d'intérêts et peu de capital au début. Au fur et à mesure que la durée avance, la partie 'capital' deviendra plus grande et la partie 'intérêts' deviendra plus petite. En réutilisant votre hypothèque pour vos travaux de rénovation, vous pourrez utiliser le capital libéré pour vos travaux de transformation.
Si le capital libéré est suffisant, vous ne devrez pas demander de nouvelle hypothèque et vous ne devrez donc pas payer de nouveaux frais de notaire. Vous paierez uniquement les frais de dossier. Il s'agit donc d'un avantage financier supplémentaire.
Option 3: Contractez une nouvelle hypothèque
S'il n'y a pas suffisamment de capital disponible au sein de votre prêt hypothécaire actuel, vous pourrez envisager de contracter une nouvelle hypothèque pour les montants élevés (plus de 50.000 euros). Toutefois, cela engendrera des frais d'acte et de notaire, mais le taux d'intérêt sera nettement moins élevé que celui d'un prêt rénovation. Vous devrez donc prendre une décision en fonction de votre situation personnelle.
Option 4: Optez pour un crédit énergie vert
Si vos transformations impliquent des investissements en matière d'économie d'énergie, un crédit énergie vert peut constituer une alternative intéressante à condition que 50% des travaux de transformation consiste en des investissements en matière d'économie d'énergie. Quelques exemples: un vitrage à haut rendement, une nouvelle isolation, des systèmes économes en énergie...
En général, les taux d'intérêt de tels prêts sont moins élevés que ceux d'un prêt rénovation spécifique. Un exemple: auprès de KBC et de Belfius, pour un crédit énergie pour un montant de 15.000 euros sur une période de deux ans, le taux s'élève à 1,90 pourcent, soit 0,80 pourcent en moins que pour un prêt rénovation classique.
Egalement intéressant à savoir: dans diverses communes, vous pouvez demander un crédit énergie complémentaire. Les conditions qui y sont liées, diffèrent d'une commune à l'autre.
Lisez également:
- 4 choses que vous devez savoir au sujet du prêt rénovation
- Les taux des prêts rénovation n'ont encore jamais été aussi bas
- Les emprunteurs vont-ils payer le prix pour les taux élevés des comptes à terme?
- Comment acheter une résidence secondaire en Espagne en 5 étapes?
- Pourquoi demanderiez-vous de refinancer votre prêt hypothécaire?
Connectez-vous pour ajouter un commentaire. Pas de login? Inscrivez-vous ici.