A la une: Evi réduit ses positions en actions européennes
Evi et Van Lanschot Bankiers réduisent leurs positions en actions européennes tandis qu’elles maintiennent celles en actions américaines. En effet, le risque d’une déception est plus élevé en Europe qu’aux Etats-Unis.
Le premier trimestre de 2019 a été excellent pour ceux qui investissent dans des actions. La baisse ultérieure des taux d’intérêt a permis aux cours boursiers de se rétablir entièrement de leur chute considérable lors du quatrième trimestre de 2018.
A présent, la question essentielle est de savoir comment la situation doit évoluer. La croissance économique reste présente dans le monde entier, bien que les attentes soient ajustées à la baisse. En ce qui concerne l’année 2019 pour la zone euro, la Banque Centrale Européenne s’attend à une augmentation des activités de 1,1%, tandis qu’elle s’attendait à une hausse de 1,7% auparavant. Aux Etats-Unis, la ‘Federal Reserve’ a réduit de 2,3% à 2,1% ses prévisions pour l’économie américaine.
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Ces ajustements à la baisse résultent entre autres de l’impact des tensions commerciales persistantes entre les Etats-Unis et la Chine sur l’économie mondiale. Par ailleurs, l’incertitude au sujet du Brexit menace les marchés financiers. La publication des résultats d’exploitation relatifs au premier trimestre peut également être une source de nervosité.
Toutefois, durant la période à venir, Evi et Van Lanschot ne s’attendent plus à de grandes fluctuations sur les marchés financiers suite au Brexit. Etant donné que la plupart des électeurs britanniques ne soutiennent plus la sortie de l’Union Européenne, ils pensent que le gouvernement tentera de gagner le plus de temps possible jusqu’à ce qu’un deuxième référendum soit annoncé ou qu’un accord de ‘Brexit doux’ soit formulé. Ces deux scénarios seraient appréciés par les marchés. Seule une sortie sans accord pourrait encore susciter de vives réactions.
Au niveau des résultats d’exploitation, la situation est quelque peu différente. On s’attend à une croissance bénéficiaire de 6% pour l’Europe et à une augmentation de 4% pour les Etats-Unis. Selon Evi et Van Lanschot, les développements économiques font de cet objectif un véritable défi pour l’Europe tandis que les exigences pour les entreprises américaines sont moins élevées. Voilà pourquoi le risque d’une déception est plus élevé en Europe qu’aux Etats-Unis. Dès lors, elles recommandent de réduire les positions en actions européennes.
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