A la une: Evi devient plus prudent avec les actions
Evi et F. van Lanschot Bankiers sont devenus un peu plus prudents en ce qui concerne leur stratégie d'investissement. La phase du cycle économique les a déjà poussés à être réticents; la résurgence des conflits commerciaux a incité les banquiers à réduire davantage leur exposition au marché des actions.
Au mois de mai, les investisseurs ont déjà réalisé des bénéfices sur leurs actions. Un panier d'investissements mondiaux en actions a baissé de 4% en moyenne. Evi et F. van Lanschot Bankiers ont également réduit leurs positions. Ils ont surtout vendu des actions provenant des pays émergents. Ces derniers sont les plus grandes victimes des conflits commerciaux. Au mois de mai, la valeur d’un panier contenant des actions de ces pays a chuté de 6,7% en moyenne.
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La résistance
Pourtant, la croissance économique reste présente au niveau mondial, même si les prévisions pour cette année-ci et l’année prochaine sont inférieures à celles que nous avons connues ces dernières années.
Actuellement, l’économie américaine semble même encore relativement bien résister au ralentissement de la croissance. Pour cette année-ci, on s’attend encore à une croissance économique de 2,6%. En outre, le marché du travail y est encore particulièrement stable.
Néanmoins, pour l’année prochaine, un ralentissement de la croissance économique de 1,9% est prévu. Les prélèvements plus élevés que les Américains appliquent sur bon nombre de produits importés, finissent toujours par se répercuter sur les prix à la consommation aux Etats-Unis. Par conséquent, les Américains ordinaires commencent également à ressentir les effets de la politique de Trump. Par ailleurs, on se pose des questions au sujet de la robustesse de l'économie. La réduction des incitations fiscales de 2018 et la hausse des taux d'intérêt appliquée par la Banque Centrale se font également ressentir.
Un accord
A présent, il faut attendre comment les conflits commerciaux entre les Etats-Unis et la Chine vont évoluer. Etant donné qu'il n'y a que des perdants, ces deux pays devraient finalement se réconcilier. Toutefois, la question reste de savoir si la raison prévaudra ici. Compte tenu des caprices du président américain, Evi et F. van Lanschot Bankiers n'osent plus se prononcer à ce sujet.
Mais l'Europe a également connu des temps meilleurs. Durant le premier trimestre, la croissance économique a été meilleure que prévue parce que les consommateurs ont continué à dépenser considérablement. Toutefois, pour le deuxième trimestre, l’évolution de la confiance des entrepreneurs semble indiquer un affaiblissement.
Dès lors, Evi et F. van Lanschot Bankiers préfèrent moins investir dans des actions qu’en moyenne.
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