A la une: Evi attend en ce qui concerne les actions
Evi et F. van Lanschot Bankiers s’inquiètent au sujet de l’optimisme des investisseurs en actions. Ils ne voient que peu de marge pour d’éventuels revers, aussi bien au niveau économique qu’au niveau politique. Avant d’investir davantage dans les actions eux-mêmes, ils veulent attendre jusqu’à ce que l'économie ait atteint son niveau plancher.
Au mois de novembre, les bourses avaient le vent en poupe. En moyenne, les cours des actions avaient augmenté de 3,7%. Les investisseurs espéraient qu’il y aurait un accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine.
Les bourses se sont surtout redressées aux Etats-Unis. Wall Street a noté une augmentation de 4,9%. Depuis le début de cette année-ci, les marchés américains des actions ont déjà enregistré des bénéfices s’élevant à 31,9%.
L'Europe a également obtenu de bons résultats; l'indice MSCI y a progressé de 2,7% au mois de novembre. Par ailleurs, cette année-ci, les actions européennes n'ont encore connu que 2 mois négatifs; tous les autres mois ont été clôturés à la hausse. Depuis le début de cette année-ci, on a déjà noté des bénéfices de 23,5%.
Les plus grands retardataires étaient les marchés des actions en provenance des pays émergents, qui n'ont augmenté que de 1% en novembre et n'ont réalisé ‘que’ des bénéfices de 14,3% depuis le début de cette année-ci.
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Les clignotants
Pourtant, il y a également de nombreux signaux négatifs. Ainsi, la croissance de l'économie mondiale a été réduite à un niveau bas. Et cela persistera encore un certain temps. Selon les attentes recueillies par l'agence financière Bloomberg, l'activité économique dans la zone euro n'augmentera que de 1,0% l'année prochaine. Aux Etats-Unis, on s’attend à une augmentation de 1,8% et en Chine, à une augmentation de 5,9%. L'Asie (hors Chine) peut s'attendre à une augmentation de 5,2% du niveau d'activité.
Dès lors, bon nombre d’analystes financiers ajustent à la baisse leurs attentes pour la croissance bénéficiaire. C’est surtout le cas pour les secteurs industriels.
Par conséquent, F. Van Lanschot Bankiers et Evi ne modifient aucunement leur politique d’investissement. Après avoir légèrement réduit le titre de participation dans leurs portefeuilles, aussi bien au mois de mai qu’à la fin du mois d’août, ils restent à leurs positions actuelles.
Une amélioration
Toutefois, une réduction ultérieure n'est pas à l'ordre du jour. L'indice ESI (l'indicateur du sentiment économique dans la zone euro) a affiché une position légèrement plus élevée pour le mois de novembre. En outre, cette amélioration s'est manifestée auprès des consommateurs, fabricants, prestataires de services et détaillants. Entretemps, l'économie américaine reste également sur la bonne voie et des signaux positifs proviennent également de Chine, où la confiance des entrepreneurs industriels s'est légèrement redressée malgré l'économie en perte de vitesse. Probablement, les mesures de stimulation prises par le gouvernement commencent à obtenir des résultats.
Néanmoins, pour des positions supplémentaires, F. van Lanschot et Evi veulent attendre plus de signaux indiquant que l'économie ait atteint son niveau plancher.
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