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Epargner avec l’aide du fisc

Epargner avec l’aide du fisc

Recherchez-vous des solutions pour payer moins d’impôts tout en épargnant pour vos vieux jours? A part l’épargne-pension classique, vous pouvez également envisager l’épargne à long terme. Pour les indépendants, il y a également la Pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI) et la Convention de pension pour travailleurs indépendants (CPTI). Et pour les employés, une Pension libre complémentaire pour salariés (PLCS) sera probablement instaurée l’année prochaine.

L’épargne à long terme

L’épargne à long terme vous permettra de constituer un capital-pension supplémentaire en investissant dans une assurance-épargne. Cette dernière ne vous accorde pas uniquement un taux garanti. Si les marchés financiers et les résultats de l’assureur le permettent, vous pourrez également obtenir une participation aux bénéfices (qui sera revue sur base annuelle).

Les versements que vous effectuerez pour l’épargne à long terme, vous permettront de bénéficier d’une réduction d’impôt de 30%. Ceux qui peuvent verser le montant maximal de 2.310 euros, paieront donc 693 euros d’impôts en moins.

Le montant que vous pouvez épargner, dépend de vos revenus professionnels nets imposables. Il s’élève à 172,80 euros + 6% de vos revenus professionnels. Ceux dont les revenus nets imposables s’élèvent à 28.000 euros, peuvent donc verser 1.852,80 euros. Toutefois, pour l’année 2018, le montant maximal absolu de 2.310 euros est d’application. Cela correspond à des revenus d’au moins 35.620 euros.

Tuyau: Visualisez ici les rendements de l’épargne à long terme.

 

La Pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI)

Les indépendants peuvent également contracter une Pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI). Il n’y a que peu d’investissements aussi intéressants pour eux. En effet, via leurs cotisations et réductions d’impôt, ils pourront récupérer jusqu’à 70% de leur prime.

Cette formule est destinée à tous les travailleurs indépendants à titre principal d’au moins 18 ans, ainsi qu’à leur conjoint/partenaire aidant. Les indépendants à titre complémentaire peuvent également en bénéficier à condition de payer les cotisations sociales minimales des indépendants à titre principal.

Tout comme l’épargne à long terme, vous pouvez contracter une PLCI en effectuant des versements dans une assurance-épargne de la branche 21.

Vous avez le choix entre deux formules. La première formule est la PLCI classique. Elle prévoit le paiement du capital épargné lorsque vous prendrez votre retraite ou en cas de décès prématuré.

La deuxième formule est ce que l’on appelle la ‘PLCI sociale’. Ici, les indépendants bénéficieront – en plus de la PLCI classique – d’avantages complémentaires en cas d’incapacité de travail. Dans ce cas, l’assureur ne paiera pas uniquement des revenus de remplacement; il continuera également de payer les cotisations pour la PLCI.

Au niveau fiscal, les primes seront déduites vos revenus professionnels. Ainsi, elles donneront droit à une réduction d’impôt selon la tranche la plus élevée sous laquelle les revenus tombent. Ainsi, les indépendants récupèreront facilement jusqu’à 45% (revenus supérieurs à 22.290 euros) ou 50% (revenus supérieurs à 39.660 euros) de leurs versements. En outre, suite à la déduction fiscale, le montant des revenus sur lesquels les cotisations sociales seront calculées, sera réduit. Cet avantage s’élève à 20,50%.

Tuyau: Visualisez ici les rendements des PLCI.

 

La Convention de pension pour travailleurs indépendants

Les indépendants qui travaillent sans société et ne peuvent donc pas bénéficier d’une assurance-groupe, peuvent contracter une Convention de pension pour travailleurs indépendants (CPTI). Ici aussi, ils peuvent le faire en effectuant des versements dans une assurance-épargne de la branche 21. Une réduction d’impôt de 30% est liée aux versements pour cette formule.

Attention: en ce qui concerne cette formule, vous devez tenir compte de la règle des 80% d’application sur les pensions. Le capital global de votre pension (pension légale + pension complémentaire) ne peut pas s’élever à plus de 80% de vos revenus.

Afin de calculer le montant que vous pouvez verser, on se basera sur vos revenus moyens des 3 dernières années.

 

La Pension libre complémentaire pour salariés

Pour les employés du secteur privé et les contractuels du secteur public, qui ne peuvent (presque) pas bénéficier d’une assurance-groupe, on instaurera probablement une Pension libre complémentaire pour salariés (PLCS) l’année prochaine.

Ils pourront demander à leur employeur de retenir une partie de leur salaire net et de le verser à une institution qu’il désignera. Ensuite, cette dernière pourra investir leurs versements dans une assurance-épargne de la branche 21. Les employés prêts à prendre plus de risques afin d’obtenir un rendement plus élevé, pourront également opter pour une assurance-investissement de la branche 23.

Toutefois, le maximum s’élève à 3% du salaire brut, à condition que l’on puisse investir au moins 1.600 euros par an. Ceci est donc également d’application pour ceux qui gagnent moins de 53.333 euros sur base annuelle.

Cependant, les droits de pension que les employés auront déjà accumulés via une assurance-groupe durant la deuxième année précédente (N-2), seront déduits de ce montant. Si un employeur verse 2% du salaire dans cette assurance-groupe et que l’employé verse également 1% de son salaire, cette marge sera donc déjà entièrement épuisée. La PLCS est donc destinée aux employés qui ne constituent pas de pension complémentaire via cette assurance-groupe ou qui ne constituent qu’une pension complémentaire peu élevée.

Les sommes qui seront finalement versées à l’institution qui gèrera la pension complémentaire, permettront aux employés de bénéficier d’une réduction d’impôt de 30%.

 

 

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