Les jeunes qui restent habiter plus longtemps chez leurs parents, pourront plus facilement concrétiser leur rêve immobilier
Les prix des habitations continuent d'augmenter. Ainsi, les jeunes éprouvent plus de difficultés à acquérir leur propre bien immobilier. Par conséquent, ils quittent le nid parental plus tard. Toutefois, ces quelques années supplémentaires dans le nid parental leur permettront souvent de concrétiser plus facilement leur rêve immobilier.
Selon les chiffres d'Eurostat, dans notre pays, l'âge moyen pour quitter le nid parental est passé de 24,4 à 25,5 ans durant les 20 dernières années. En moyenne, les femmes quittent la maison parentale à l'âge de 24,8 ans tandis que les hommes ne le font que 1,4 ans plus tard.
Les jeunes qui restent habiter plus longtemps chez leurs parents, font croître le montant sur leur compte d'épargne entretemps. En 2019, le ‘Centrum voor budgetadvies en -onderzoek’ (CEBUD) [Centre de conseil et de recherche budgétaire] avait conclu que les jeunes qui habitent encore chez leurs parents, peuvent économiser 716 euros de plus sur base mensuelle que leurs pairs qui louent une habitation. L'avantage au bout d'une année: 8.952 euros.
Des économies supplémentaires et une quotité moins élevée
Les jeunes pourront utiliser ces économies supplémentaires lorsqu'ils décideront d'acheter une habitation au bout de quelques années. En 2019, la Banque Nationale de Belgique a rendu plus strictes les règles pour accorder des prêts immobiliers. Depuis lors, les banques ne peuvent plus accorder que 35% de leur volume de crédits à des prêts dont la quotité est supérieure à 90%. Une quotité de 90% signifie que vous devez immédiatement pouvoir payer 10% du montant d'achat et financer le reste (90%) à l’aide d’un prêt hypothécaire.
Les jeunes qui restent habiter plus longtemps chez leurs parents, pourront plus facilement concrétiser leur rêve immobilier
Les économies supplémentaires que les jeunes collectent en habitant plus longtemps chez leurs parents, pourraient donc être décisives en vue de l'obtention d'un crédit immobilier. En outre, les banques accordent souvent des taux d'intérêt plus avantageux aux acheteurs dont l’apport propre est plus élevé. Le Baromètre des taux d'Immotheker indique un taux moyen de 1,55% pour un prêt d'une durée de 20 ans avec une quotité entre 81% et 100%.
Toutefois, les offres transmises à Guide-epargne.be par des candidats acheteurs ont démontré que les taux peuvent être encore plus bas. Certains acheteurs dont l’apport propre est plus élevé, ont même négocié un taux d'intérêt inférieur à 1%.
Quel est le coût supplémentaire pour les parents?
Face à l'avantage financier pour les jeunes, il y a un coût plus élevé pour les parents, bien entendu. Le ‘Gezinsbond’ estime à 707,32 euros les frais mensuels moyens supplémentaires pour les parents dont leur enfant de 23 ans vit encore chez eux quoique les jeunes qui travaillent, puissent payer les frais liés au logement et à la nourriture.
Lorsque les enfants quittent effectivement le nid parental, leurs parents leur donnent souvent un coup de pouce financier supplémentaire. Ceci vaut pour la moitié des jeunes belges. En moyenne, ils reçoivent 37.000 euros de leurs parents, selon une étude que l'agent immobilier Hillewaere avait fait effectuer il y a 2 ans.
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