Et si vous achetiez/vendiez votre habitation en viager?
L'achat ou la vente d'une habitation en viager offre quelques avantages intéressants.
Lorsque vous achetez une habitation en viager, vous ne devez pas payer de montant d'achat unique, mais vous devrez payer en plusieurs tranches. En général, vous commencez par un ‘bouquet’: une sorte d'acompte que vous transférez au vendeur lors de la signature de l'acte de vente. Normalement, il s'agit de 10-20% de la valeur de l’habitation. Ensuite, l'acheteur devra payer tous les mois un montant d'intérêts au vendeur, aussi longtemps qu'il vivra.
Le montant mensuel des intérêts que l'acheteur devra transférer, dépend de l'âge et de l'espérance de vie du vendeur. Ensuite, ce montant d'intérêts pourra rester identique ou évoluer ensemble avec le taux d'inflation. Au cas où le vendeur décèderait, l'acheteur ne devra plus payer d'intérêts et deviendra ‘plein propriétaire’ de l’habitation.
Les avantages
Le grand avantage pour le vendeur: il pourra continuer d’habiter dans le bien (s'il s'agit d'une vente en usufruit) et il disposera de revenus supplémentaires sur lesquels il ne devra pas payer d'impôts étant donné que le fisc ne les considère pas comme des revenus. La formule avec une vente en pleine propriété est également possible, mais elle est moins courante. Dans ce cas, l'acheteur peut immédiatement occuper l’habitation.
L'achat en viager est intéressant parce que l'acheteur pourrait obtenir une habitation sans devoir emprunter, sauf peut-être pour le ‘bouquet’ via un crédit à la consommation. Il se peut même qu’il fasse de bonnes affaires, en payant relativement peu pour acquérir la maison au cas où le vendeur décèderait plus tôt que prévu.
Les inconvénients
L'inverse est également possible, à savoir que le vendeur reste en vie beaucoup plus longtemps que prévu. Ainsi, la formule d'achat pourrait s'avérer plus coûteuse que prévu. Voilà pourquoi il peut être intéressant pour l'acheteur de limiter dans le temps les paiements d'intérêts. Et n'oubliez pas que si le vendeur est autorisé à continuer d’habiter dans le bien, il se peut que l’acheteur doive attendre longtemps avant de pouvoir emménager lui-même.
En revanche, le vendeur doit accepter qu’il pourra encore utiliser son habitation, mais qu’il n'en sera plus le ‘propriétaire’ et qu’il ne pourra donc plus la léguer à ses héritiers. Si une date finale a été convenue pour les paiements, le vendeur risquera de tomber sans revenus supplémentaires à un certain moment. Il courra également le risque que l'acheteur ne paie plus d’intérêts, mais il peut se couvrir en reprenant une ‘clause résolutoire’ dans le contrat de vente. En cas de défaut de paiement, il redeviendra ‘plein propriétaire’ dans ce cas.
Pas de chiffres officiels
Les gens optent pour la vente en viager afin de libérer les moyens financiers ‘bloqués’ dans leur habitation. En moyenne, nous vivons de plus en plus longtemps. Ces revenus supplémentaires seront donc utiles, surtout si vous pouvez continuer d’habiter dans votre maison entretemps. Toutefois, nous ne disposons pas de chiffres concrets au sujet de l'évolution du nombre de ventes en viager. Le gouvernement ne les reprend pas dans un aperçu distinct.
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