A la une: les investisseurs deviennent plus prudents
Les signaux que la croissance économique s’affaiblit, se multiplient. Voilà pourquoi les investisseurs ont intérêt à se montrer plus prudents, par exemple en réduisant quelque peu les positions dans les actions et en investissant un peu plus dans les obligations d’entreprise, selon Van Lanschot.
Néanmoins, la vision fondamentale de Van Lanschot et de sa marque bancaire Evi reste inchangée. Bien que la croissance économique ait ralenti et que les indicateurs de confiance auprès des entrepreneurs et consommateurs soient à la baisse, les bases économiques sont encore toujours bonnes.
Selon le consensus constaté par l’agence de presse financière Bloomberg, pour la zone euro, on peut encore toujours s’attendre à une croissance économique de 1,6% l’année prochaine tandis que pour le Japon, on compte sur une augmentation de 1%. Pour les Etats-Unis, on s’attend même à une accélération de 2,5% à 2,6%.
Par ailleurs, quelques soucis géopolitiques semblent être disparus de l’avant-plan (ne fût-ce que temporairement). Ainsi, lors de la dernière réunion des G20, les Etats-Unis et la Chine ont décidé de geler temporairement leurs litiges commerciaux. Entretemps, la Chine importe plus de produits en provenance des Etats-Unis. En Europe, les soucis au sujet du budget italien ont été atténués.
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Les clignotants
Pourtant, Van Lanschot et Evi restent sur le qui-vive. Ainsi, aux Etats-Unis, le marché immobilier se refroidit considérablement, la confiance des consommateurs est légèrement à la baisse et les entreprises n’investissent plus que de manière limitée. Cela met quand même la croissance – qui est encore toujours élevée cependant - sous pression. En Europe, l’indice qui mesure la confiance des directeurs d’achats, était faible. D’un autre côté, l’augmentation de l’emploi, les salaires plus élevés et l’impact d’une inflation peu élevée augmentent le pouvoir d’achat des consommateurs européens, leur permettant de dépenser plus. Après un mauvais troisième trimestre, durant lequel les consommateurs sont restés plus prudents, Van Lanschot et Evi s’attendent à un meilleur quatrième trimestre.
Les actions et les obligations
Au mois de novembre, les cours des actions se sont rétablis (sauf en Europe), surtout grâce aux secteurs défensifs. Au niveau mondial, il était question d’un rapport cours/bénéfice de 16,1 sur base des bénéfices historiques et de 13,8 sur base des futurs bénéfices. Selon les calculs de Datastream, le rendement de dividende pour les actions américaines a été estimé à 2,5%; celui des actions européennes à 3,5%.
Sur le marché des obligations, le mois de novembre a été bon pour les obligations d’Etat ainsi que pour les obligations des marchés émergents et moins bon pour les obligations d’entreprise ainsi que pour les obligations à rendement élevé. Une remarque importante à ce sujet: à partir de 2019, la Banque Centrale Européenne n’investira plus d’argent supplémentaire dans le rachat d’obligations. Toutefois, le rendement des obligations qu’elle détient et qui tomberont à échéance, sera réinvesti.
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