A la une: Evi réduit le poids des actions
Depuis le mois d’août, Evi et F. Van Lanschot Bankiers ont à nouveau légèrement réduit leurs investissements dans les actions. A présent, les banquiers se trouvent en bas de leur position neutre. D’une part, ils ne voient pas encore de nouvelles opportunités. D’autre part, ils ne s’attendent pas à une récession économique durant les 12 mois à venir.
En ce moment, il y a beaucoup de nuages au-dessus des marchés des actions. On ne parvient pas à résoudre la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Durant les dernières semaines, les Chinois nous ont surpris en instaurant des prélèvements à l’importation sur les biens américains, ce qui a engendré une réaction sur Twitter du président américain Donald Trump. En Europe, l’économie allemande est en perte de vitesse et le Royaume-Uni semble se diriger vers un Brexit sans accord.
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Pas de récession
Bien entendu, tout cela a un impact sur l’environnement économique. Toutefois, il n’est pas encore question d’une récession. Selon le consensus réuni par l'agence de presse financière Bloomberg, les Etats-Unis peuvent encore toujours compter sur une augmentation de 2,3% de leurs activités économiques cette année-ci. Pour l’année prochaine, on s’attend à une augmentation de 1,8%. Dans la zone euro, la croissance attendue s’élève à 1,1%, aussi bien pour cette année-ci que pour l’année prochaine. Et pour la Chine, il s’agit respectivement de 6,2% et 6,0%.
Par ailleurs, les banquiers centraux ont déjà annoncé qu’ils sont prêts à intervenir, au besoin. Ainsi, Jerome Powell, le président américain de la Réserve fédérale, a ouvert la porte à une réduction ultérieure des taux au mois de septembre. Et en Europe, Mario Draghi ne nous déçoit pas.
Les rendements des dividendes sont aussi encore intéressants. En Europe, ils s’élèvent à 3,6%; aux Etats-Unis à 1,9%.
La préférence
Suite à tout cela, même après la nouvelle réduction des positions au mois d’août, Evi et Van Lanschot ne sont que légèrement sous-pondérés en actions. Cela vaut surtout pour les actions européennes. L’attitude est plus positive face aux titres américains.
En ce qui concerne les obligations, les banquiers sont très réticents face aux obligations d’Etat et aux obligations à haut rendement. Cependant, ils sont plus positifs face aux obligations provenant des marchés émergents et aux obligations d’entreprises. Maintenant que la Banque Centrale Européenne a ouvert la porte au rachat d’obligations, les perspectives sont favorables pour cette catégorie.
Vous trouverez plus d'expertise de la part d'Evi ici.
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