La vente d’habitations en viager est à la hausse

De plus en plus de Belges vendent leur bien en viager. Durant les 9 premiers mois de cette année-ci, le nombre de biens ayant été proposés sur le marché via cette formule a augmenté de 8,1% pour atteindre 1.566 unités, affirme le spécialiste de l'immobilier Trevi sur base des chiffres d'Immoweb.

En ce qui concerne la vente en viager, le vendeur peut continuer d’habiter dans sa maison ou son appartement aussi longtemps qu'il vit ou jusqu’à un moment convenu. En outre, il recevra un paiement de l'acheteur tous les mois. Ce n'est qu’au moment de son décès ou qu’à la fin de la durée contractuelle que le bien tombera entre les mains de ce dernier, qui ne devra plus payer à partir de ce moment-là.

Cette formule permet à de nombreuses personnes de faire face au coût de la vie fort élevé actuellement. Elle est plus populaire à Bruxelles et en Wallonie qu'en Flandre.

Selon Trevi, la plupart des vendeurs ont entre 70 et 75 ans (41%); ils sont suivis par la tranche d’âge de 75 à 80 ans (23%). Dans la majorité des cas, il s'agit d’un ‘viager occupé’. Ceci signifie que le sénior continuera d’habiter dans sa maison pour une durée indéterminée. 70% des acheteurs d'un bien en viager ont entre 30 et 49 ans.

Un exemple concret: M. X (76 ans) et Mme Y (72 ans) habitent dans un appartement. Ensemble avec eux, le courtier Trevi a déterminé le prix demandé: un acompte de 40.000 euros lors de la signature du contrat et des paiements mensuels d'environ 890 euros sur une durée maximale de 15 ans.

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