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La moitié des acheteurs du bon d'Etat veulent à nouveau souscrire

La moitié des acheteurs du bon d'Etat veulent à nouveau souscrire

La moitié des personnes ayant investi dans le bon d'Etat l'année dernière veulent le faire à nouveau au mois de septembre. L'autre moitié n'a pas cette intention. En raison du rendement inférieur attendu, elles recherchent une autre destination pour leur argent qui sera libéré, selon une enquête en ligne réalisée auprès de 2.000 Belges par iVox à la demande de l'assureur AG.

Les épargnants étaient satisfaits du bon d'Etat lancé l'année dernière. Ils lui ont accordé le score de 8,3/10. Des facteurs tels qu'un bon rendement (48%), la sécurité de l'investissement (43%), l'avantage fiscal (35%) ou le rendement prévisible (35%) y ont contribué.

Ceux qui n'ont pas investi dans le bon d'Etat, ont cité comme principales raisons: le manque de ressources financières suffisantes (32%), l'absence d'intérêt pour les investissements (22%) et une connaissance insuffisante des risques (14%). Surtout les jeunes indiquent qu'ils ne comprennent pas le fonctionnement du processus ou qu'ils ne sont pas au courant, tout simplement.

La moitié (50,2%) des personnes ayant souscrit au bon d'Etat l'année dernière semblent vouloir opter pour ce produit à nouveau. La moitié de ces investisseurs déclarent vouloir investir le même budget; 40% d’entre eux voudraient investir moins cette fois-ci.

Le doute quant au renouvellement est surtout lié au rendement attendu. L'année dernière, la réduction du précompte mobilier de 30% à 15% sur les intérêts du bon d’Etat l'avait rendu encore plus intéressant. Pour le bon qui sera émis cette année-ci, il n'y aura pas de précompte réduit. Plus de la moitié des personnes interrogées indiquent qu'elles n'auraient pas investi dans le bon d'Etat l'année dernière sans cette réduction du précompte mobilier.

Plus d'un quart (27,2%) des personnes ayant investi dans le bon d'Etat sont encore indécises. 27,8% des personnes ayant déjà pris une décision indiquent qu’elles veulent replacer leur argent sur un livret d'épargne. Une partie considérable de l'argent libéré sera destinée aux comptes à terme (15,5%), à la bourse (12,1%), aux assurances épargne (11,8%)...

D'autres personnes préfèrent investir dans l'immobilier ou effectuer des travaux de rénovation (8%). Un autre constat remarquable: surtout les jeunes de moins de 34 ans souhaitent utiliser cet argent pour partir en vacances (18%).

 

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