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Le mois de janvier constitue-il un indicateur pour le reste de l'année boursière?

Le mois de janvier constitue-il un indicateur pour le reste de l'année boursière

"As January goes, so goes the year", selon un dicton dans le monde boursier. Ceci signifie que les performances boursières en janvier constituent un indicateur précieux pour le reste de l'année. Mais est-ce bien le cas et à quoi devons-nous nous attendre pour la suite de l’année 2021 selon ce baromètre de janvier?

La banque Fidelity a examiné si cette valeur prédictive de janvier est bel et bien pertinente. La principale conclusion: parmi toutes les années lors desquelles l'indice américain S&P500 avait augmenté de plus de 5% au mois de janvier depuis 1945, dans 75% des cas, l'année s'est terminée par des bénéfices de marché. En même temps, Fidelity nuance ces chiffres étant donné que l'indice a terminé l’année dans le vert 58 fois sur 75 depuis 1945. Il est donc fort probable qu'un début d’année positif résultera en des chiffres annuels verts.

Toutefois, un mauvais mois de janvier est moins souvent précurseur d'une mauvaise année boursière. Un exemple: en 2020, l'indice S&P500 avait baissé de 1%, mais il a terminé l'année avec des bénéfices de plus de 16%. En ce qui concerne le Bel-20, qui reflète l'évolution de la valeur du panier des 20 principales actions, la théorie du mois de janvier était pertinente l'année dernière. Cet indice avait entamé l’année 2020 avec des pertes mensuelles d'un peu plus de 1% et a terminé l'année avec des pertes de plus de 8%.

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Le mois de janvier 2021, que nous apprend-il?

En janvier 2021, le Bel-20 a connu une augmentation minimale de 0,06% bien que ce mois ait montré des visages différents et une volatilité considérable. Cet indice belge de premier plan a clôturé la première semaine boursière avec une hausse de 2,66%. Ensuite, cette courbe positive s'est poursuivie pendant un certain temps. Toutefois, entre les 21 et 29 janvier, le Bel-20 a connu une chute de presque 4%. Cette dernière était due à la combinaison entre la communication au sujet de la vaccination retardée et la révolution que les petits spéculateurs ont provoquée en Amérique, en investissant massivement dans des entreprises mal en point telles que GameStop. Bien que de telles pratiques n'aient pas encore eu lieu chez nous, elles semblent avoir inquiété de nombreux investisseurs belges.

 

Comment faut-il gérer ceci?

Il n’y a que peu de certitudes durant la crise liée au coronavirus. Sur les marchés boursiers, il est donc difficile de faire des prévisions. Les fluctuations considérables des cours boursiers en janvier constituent probablement le meilleur indicateur pour le reste de l'année.

Tout comme en 2020, la communication au sujet du coronavirus et les progrès au niveau de la vaccination ont un impact sur les mouvements boursiers. Durant la crise liée au coronavirus, il est difficile de déterminer le moment d'entrée ou de vente idéal; il est encore plus difficile de le faire sur base d'un indicateur historique tel que le baromètre de janvier.

 

 

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