Voilà pourquoi le crowdfunding a le vent en poupe
Le crowdfunding a le vent en poupe. Il offre des avantages aussi bien à ceux qui veulent collecter de l’argent qu’à ceux qui souhaitent rentabiliser leurs épargnes. A part un rendement potentiel intéressant, vous pourrez également obtenir des incitations fiscales.
Ceux qui veulent réaliser un projet, peuvent demander un prêt à la banque. A cet effet, celle-ci utilise les épargnes qu’elle a collectées auprès de ses autres clients.
Toutefois, il y a des alternatives, dont le crowdfunding. Selon cette formule, les personnes qui ont un projet, collectent de l’argent directement auprès des épargnants. Elles le font sous la devise ‘Les petits ruisseaux font les grandes rivières’. D’ailleurs, ‘crowdfunding’ signifie littéralement: ‘financement par la foule’.
Un prêt ou des actions
Il existe divers types de crowdfunding. Le premier type: les épargnants prêtent tout simplement de l’argent à des emprunteurs. Ultérieurement, ces derniers devront rembourser cet argent selon un planning prédéterminé et avec un taux d’intérêt fixe.
Le deuxième type: les épargnants souscrivent à des actions. Dans ce cas, le prêteur ne dispose pas d’un rendement prédéterminé, mais il pourra obtenir ultérieurement une partie des bénéfices et compter sur une plus-value sur ses actions. Toutefois, sans ces bénéfices et cette plus-value, le prêteur pourrait perdre son apport.
Finalement, on lance régulièrement des actions de crowdfunding pour lesquelles certaines personnes donnent de l’argent sans exiger de contre-prestation, par exemple parce qu’elles souhaitent soutenir une initiative particulière.
Ici, vous trouverez diverses offres en matière de crowdfunding.
Les avantages fiscaux
D’ailleurs, sous certaines conditions, le crowdfunding est encouragé fiscalement. Si vous accordez un prêt à une entreprise qui n’existe pas encore depuis 4 ans, vos intérêts seront exonérés de précompte mobilier, suite à quoi vous éviterez de perdre 30% de votre rendement. Et ceci est important. Souvent, ceux qui accordent un prêt via le financement participatif, perçoivent 6% d’intérêts. S’ils ne doivent pas payer le précompte mobilier de 30%, leur rendement net s’élèvera à 6% (au lieu de 4,2%). Toutefois, le montant des prêts dont les intérêts sont exonérés d’impôt, est limité à 15.630 euros.
Ceux qui prêtent de l’argent, sous forme d’une souscription d’actions, à une PME qui n’existe pas encore depuis 4 ans, bénéficieront d’une réduction d’impôt de 30% sur leur montant investi. Si vous accordez cet argent à une micro-entreprise (chiffre d’affaires maximal de 700.000 euros et 10 employés au maximum), votre réduction d’impôt s’élèvera même à 45%. Toutefois, une condition y est liée: l’investissement doit être effectué via une plateforme de crowdfunding agréée. Il ne peut pas s’agir d’une société patrimoniale ou de management. En outre, vous devez garder les actions durant au moins 4 ans. Sur base annuelle, vous pouvez investir jusqu’à 100.000 euros.
Aucun avantage fiscal n’est lié aux types de crowdfunding qui visent uniquement à obtenir des dons ou qui prévoient des paiements en nature.
Les risques
Pourtant, vous ne pouvez pas investir aveuglément dans le crowdfunding. Vous risquerez toujours de perdre (une partie de) votre investissement. Voilà pourquoi, en investissant via une plateforme agréée, vous devez indiquer que vous êtes conscient(e) des risques, surtout si vous investissez dans des jeunes entreprises.
Souvent, les opérations de crowdfunding ne se concrétisent que si un emprunteur parvient à collecter un certain montant. Pour les entreprises commerciales, cela offre un avantage supplémentaire. Si elles tentent de se faire financer par la foule, elles savent immédiatement si leur idée est soutenue ou non.
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